Dire sa souffrance au creux du silence de l’écoute …

Le silence du psychanalyste est un silence particulier qui permet à la personne venue le consulter de parler librement et sans tabou dans le respect du temps et du rythme qui lui sont nécessaires.

C’est un silence composé d’accueil inconditionnel et de concentration qui favorise l’écoute de l’inconscient.

Il y a un temps pour se taire, un temps pour écouter et un temps pour parler, afin d’avoir une chance de dévitaliser la partie toxique inconsciente qui perturbait le patient et de pouvoir ainsi le soulager durablement.

Contrairement à une idée fausse très répandue, le psychanalyste n’est pas uniquement silencieux … il donne la parole, écoute et intervient à son tour, le moment venu.

Sans le silence, il n’y a pas d’écoute possible et pas de parole possible.

Sans le silence, il n’y a pas de soulagement possible.

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Photo personnelle.


Je suis convaincu qu’un psychanalyste guérit son patient grâce, non seulement à ce qu’il sait, à ce qu’il dit ou à ce qu’il fait, mais grâce surtout à ce qu’il est et, j’ajoute, à ce qu’il est inconsciemment.
J.-D. NASIO